La sexothérapie est une forme de psychothérapie centrée sur la sexualité et le couple. Mais comme je le dis souvent, la psychologie n'est pas toujours le seul responsable, ni le seul remède! C'est pour cela que la sexologie allie plusieurs disciplines dont la psychologie mais pas seulement...
La sexologie ou sexothérapie est pluridisciplinaire, c'est à dire qu'elle comprend plusieurs disciplines. Par conséquent, j'allie dans ma pratique en plus de la psychologie et de la biologie, l'hypnose, le sexocorporel, la PNL, et d'autres techniques comme la nutrithérapie...
En effet, la sexualité est complexe et ne peut être approchée sans une vision large.
J'utilise entre autres la méthode sexo-corporelle, car prétendre que tout est psychologique est une erreur. On ne peut nier que le corps, l'image que nous avons de lui et la façon dont nous nous en servons ne peut pas être étranger à notre sexualité !
Le sexocorporel est particulièrement indiqué dans le traitement de l'éjaculation précoce avec de rapides et très bons résultats.
L'hypnose peut être utilisée en Sexologie, on l'appelle alors la Sexohypnose.
(Elle peut être pratiquée également hors de la Sexothérapie.
Pour l'hypnose en dehors de la Sexothérapie, voir ici)
L'hypnose que je pratique est dite Ericksonienne ou conversationnelle; cela signifie que le patient est conscient tout au long de la séance d'hypnose et donc acteur de son changement. Je n'ai pas toute autorité, c'est toujours vous qui décidez!
En résumé, l'hypnose peut être utilisée pour:
- le vaginisme
- l'absence d'orgasme
- les troubles érectiles
- l'aversion de la sexualité
- le lâcher prise
- les troubles de la libido
- des traumatismes liés à la sphère intime
- la perte de contact avec son corps
- un héritage parental ou une relation passée entravant la sexualité
-une croyance limitant votre épanouissement intime
....etc
Plus en détails:
L'hypnose est intéressante par exemple lors de baisse de désir sexuel, de vaginisme, de troubles érectiles, d'absence d'orgasme, d'aversion envers la sexualité, ou pour ancrer de nouvelles aptitudes corporelles acquises lors de la sexothérapie (par exemple en soutien du traitement de l'éjaculation précoce)
ou plus généralement lors de mauvaise gestion des émotions, de Moi fragile, de blocages, de traumatismes non résolus, pour couper le lien avec quelqu'un, car tout cela peut entraver l'épanouissement tout court et donc l'épanouissement sexuel ...
L'hypnose peut être pratiquée par exemple lors de perte de contact avec son corps en recréant un lien entre corps et esprit. Ce lien est essentiel puisque nous ne pouvons réguler nos émotions sans être connectés à notre corps. Car une émotion se situe entre le corps et l’esprit: une émotion se traduit toujours par l'apparition de modifications physiques ET de contenus mentaux. Le but étant de retrouver une écologie corporelle dont l’esprit a besoin pour se réguler.
L'hypnose peut faire taire les peurs (peur de la sexualité par exemple ), elle peut mettre à distance les colères, la tristesse... pour une meilleure gestion des émotions!
Ou bien pour couper les ponts avec une personne toxique pour vous; pour éliminer la souffrance d'un lien parental néfaste...
L'hypnothérapie permet également de modifier un souvenir traumatique... pour se permettre de vivre sa vie pleinement. De plus, nul besoin d’expliquer son trauma, au contraire d’une psychothérapie. Je n’ai pas besoin d’avoir les détails ; votre inconscient les connait et nous l’aideront ensemble à les mettre à distance.
Elle sert également dans le renforcement du Moi. Ou bien d’autres choses encore !
Tout cela pour vivre pleinement et joyeusement la sexualité !
L'hypnose Ericksonienne est orientée vers la solution et fait donc partie des thérapies brèves.
POUR + D'INFOS SUR L'HYPNOSE QUE JE PRATIQUE RV SUR : https://www.hypnosealinebaridon.com/
Bases scientifiques de l’hypnose
Le regain d’intérêt de ce siècle pour l’hypnose est lié en grande partie à l’essor récent des neurosciences cognitives, qui l’ont sortie des pratiques un peu « magiques » en lui conférant une objectivité.
Les progrès de l’imagerie cérébrale, notamment le TEP (tomographie par émission de positons) permettant d’observer un cerveau en activité, ont élucidé les mécanismes qui entrent en jeu. On a pu montrer qu’il s’agissait d’une fonction cérébrale cognitive, en lien avec l’attention, résume le professeur Marcel Châtel, neuropsychiatre et professeur de neurologie.
On a pu confirmer aussi qu’il s’agissait d’un état cérébral spécifique qui ressemble au sommeil, mais n’est pas le sommeil, poursuit-il. On parle d’ ”état de conscience modifié”, car il n’est pas l’état de vigilance habituel.
Cet état rend plus sensible aux suggestions, le patient acceptant de relâcher son système de contrôle habituel pour s’ouvrir à autre chose.
Ce phénomène de suggestions se voit en imagerie. Les chercheurs ont pu ainsi constater que les réponses du cerveau à un même stimulus douloureux n’étaient pas les mêmes selon qu’il était sous hypnose ou non. Mais aussi qu’une « suggestion » faite par l’hypnothérapeute (un son, une image) déclenchait chez le patient les mêmes réactions cérébrales que si ce stimulus était réel !